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 Avoir du flair en entretien

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   Posté le 15-09-2011 à 13:20:42   Voir le profil de sonia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sonia   

Avoir du flair en entretien

Nous allons dresser ici un inventaire des contrats qui risquent de connaître de sérieuses difficultés. Quand on débute, on n'a pas l'expérience nécessaire pour comprendre les signes qu'envoient certains parents à notre attention. En sachant les décrypter, on évite souvent la catastrophe, car quand on signe un mauvais contrat avec des parents, c'est toute la maison qui en paye les conséquences : les autres enfants en accueil, nos enfants, notre famille, et nous-même. Il faut donc être très vigilante afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions car notre vie privée en dépend.

ATTENTION : Cet article s'appuie sur des témoignages personnels, et il ne faut absolument pas prendre ce qui s'y dit pour argent comptant. Vous veillerez à relativiser les portraits dressés sur cette page. Ils n'ont pour unique but que de vous faire ouvrir les yeux sur ce qu'on rencontre le plus souvent dans le métier. Car plus vous serez vigilante, et mieux vous ferez votre choix, et plus vous apprécierez votre métier. Car OUI, on peut travailler dans de bonnes conditions : il suffit juste d'avoir du flair et de savoir s'adapter au genre de chacun.

ENTRETIEN N°1 : les parents arrivent chez vous sans l'enfant.

Généralement, c'est que les parents veulent cacher quelque chose chez leur enfant. Ou c'est un bébé qui pleure tout le temps, ou les parents qui ont peur que leur enfant attrappe on ne sait quel microbe chez vous, ou un enfant qui a des problèmes de digestion importantes et qui risque d'en mettre partout. Ou alors qu'il est tellement agité qu'il risque de tout retourner chez vous parce que les parents n'ont aucune autorité.

Ne signez jamais un contrat sans avoir rencontré l'enfant. Si les parents viennent sans lui lors du premier entretien, demandez-leur de le ramener pour un autre entretien plus tard.

ENTRETIEN N°2 : l'entretien est toujours reporté.

On convient d'un rendez-vous par téléphone, et le rendez-vous ne vient pas, vous rappelle, s'excuse pour reporter. ça peut arriver à n'importe qui d'avoir un empêchement et il n'y a pas de souci. Mais quand ça arrive 2 fois de suite. Méfiez-vous. Un parent qui n'arrive pas à respecter des horaires de rendez-vous a toutes les chances de ne pas respecter le contrat, de vous ramener ou venir rechercher l'enfant à n'importe quelle heure sans vous avertir, et d'oublier de vous payer votre salaire du mois ...

Si déjà dès les premiers rendez-vous, les parents ne sont pas sérieux, qu'est ce que ça va être ensuite. On ne vous respecte pas au début, on vous respectera encore moins à la fin.

ENTRETIEN N°3 : les parents très exigeants.

A peine arrivés chez vous que les parents vous expliquent qu'il faudra donner à manger au bébé dans telle position, lui changer la couche dans telle pièce, qu'il faudra le mettre sur le pot toutes les heures, qu'il faut le coucher dans telle position, avec telle clarté, qu'il faut mettre le lit dans la direction du nord pour qu'il ne fasse pas de cauchemars, qu'il ne faut pas le sortir pour qu'il ne se salisse pas ...

Ces gens là, si vous laissez faire, vous feront des remarques désagréables tous les jours, remettant en question vos compétences constamment, et on vous assure que même pour 5-10 minutes à les voir par jour, le matin et le soir, ça en devient obsessionnel et on finit par redouter de les rencontrer. Il faut toujours se justifier, sur des broutilles. Et on en vient à ne plus oser rien dire ou faire, de peur que ça nous retombe dessus. Parfois, on en vient même à mentir pour avoir la paix. La vie au quotidien devient un véritable enfer si on se laisse envahir.

Ces parents pensent que vous n'êtes pas compétentes, et qu'il n'y a que leur enfant chez vous. Pendant l'entretien, rappelez-leur fermement que vous êtes assistante maternelle, et qu'on ne vous a pas donné l'agrément comme ça sans vérifier que vous êtes compétentes. Expliquez-leur votre parcours pour en être arrivée là, et votre expérience. Et expliquez-leur que vous êtes assistante maternelle pour d'autres enfants et que vous ne pouvez pas travailler n'importe comment. Que vous devez vous partager entre chacun et contenter tout le monde. Et qu'il est hors de question que vous ne vous focalisiez que sur un enfant au détriment des autres. Expliquez leur ce que la PMI attend de vous, et que vous ne pouvez pas tout accepter. Mais malgré tout ça, ce genre de contrat est un combat de tous les jours. Et il faut avoir les épaules assez larges et être expérimentée pour pouvoir mener sa barque dans de telles conditions.

ENTRETIEN N°4 : les parents trop laxistes.

Les parents viennent avec un enfant un peu grand (18 mois) et en l'espace d'une heure, il a mis la pagaille partout, et la discussion entre les parents et vous est difficile parce que l'enfant ne vous permet pas un instant de répit. Les parents tentent de le reprendre, en vain, en vous expliquant qu'il a un fort caractère.

Avec ce genre de parents, l'entente sera peut-être bonne au niveau du contrat et votre façon de travailler, mais l'enfant risque d'être très difficile au quotidien. Les caprices seront au rendez-vous, et vous risquez de vous focaliser sur lui à longueur de temps et négliger les autres enfants en accueil. Et il ne faudra pas compter sur les parents pour leur faire entendre raison, quant à l'éducation qu'il donne à leur enfant, car il est clair qu'ils ne parviennent déjà plus à avoir le dessus sur lui. Vous devrez gérer la situation vous-même. Et elle risque d'être coriace. Si vous vous sentez capable de gérer, lancez-vous, mais ça ne sera pas une mince affaire. Sachez-le.

ENTRETIEN N°5 : les parents près de leur porte-monnaie.

Ben oui, l'argent, c'est important, et il est évident qu'employer une assistante maternelle n'est pas pour rien. C'est un budget, même avec les aides apportées par la Caisse d'Allocations Familiales et le crédit d'impôt. Et il est normal d'aborder les questions d'argent. Mais des parents qui ne parlent que de ça, qui essayent de faire baisser vos tarifs, qui tentent de rentabiliser l'accueil de leur enfant, ça n'est pas bon signe. Ou les parents ont des soucis financiers, et dans ce cas, vaut mieux ne pas s'engager dans un tel contrat, ou ils considèrent que leur porte-monnaie est plus important que leur enfant. Et là, c'est pas terrible non plus.

Ou alors, on vous demandera s'il est possible de venir récupérer l'enfant pendant la pause déjeuner, histoire d'économiser une heure d'accueil ... Ou les parents qui veulent économiser le prix du repas, mais qui apportent des repas mal équilibrés à leur enfant, ou ramènent des aliments crus, ça ne va pas non plus. Il faudra prévoir correctement les bonnes clauses à mettre dans son contrat dans ce genre de cas.

Il faudra penser à vous (contrat et clauses financières bien précises) et à l'enfant aussi. Car parfois, par souci d'économie, on risque de perturber le rythme de l'enfant et le fatiguer encore plus (pour l'heure du midi, ou le repas mal adapté).

N'acceptez jamais d'être considérée comme une marchande de tapis. Vous avez des tarifs et des conditions bien particulières à mettre dans le contrat, ne revenez pas sur votre décision. Il n'est jamais valorisant de travailler en se sentant infériorisée. A la longue, c'est frustrant. Et on ne peut pas faire du bon travail dans ces conditions. Et encore une fois, pensez à l'enfant.

ENTRETIEN N°6 : les parents qui vous prennent pour une domestique corvéable à merci.

"On vous embauche, on est votre employeur, alors vous faites ce qu'on vous dit. Et si ça ne vous va pas, on en réfèrera à la PMI."

Effrayant, hein ? Mais ça existe aussi. Peut-être pas dit aussi franchement, mais on vous rappelle que vous n'êtes rien.

Si déjà dès l'entretien c'est comme ça, alors qu'est ce que ça risque d'être ensuite. Fuyez, sans détour.

ENTRETIEN N°7 : les parents qui veulent être vos copains.

"Bonjour. Comment allez-vous ? Moi, c'est Charlène, et voici le petit Rick. On se fait la bise. On est amené à partager quelques années ensemble. ça ne vous dérange pas qu'on se tutoie ?"

Ce genre de parents, c'est comme le Panaché. ça ressemble à la bière, ça sent comme la bière, ça mousse comme la bière, mais ce n'est pas de la bière !! A ce niveau là, c'est de la bibine.

On parle ici de votre employeur, pas de votre copine. En plus, vous ne la connaissez même pas.

Ce genre de parents vous mettent à l'aise très facilement, et on sort généralement de l'entretien en se disant qu'ils étaient géniaux. Mais retenez qu'il est beaucoup plus difficile de dire non, ou stop à des parents qu'on apprécie de trop. Et ça, ils le savent. Alors le jour où les parents vous demanderont un service embarrassant, ou qu'ils oublient de vous compter une ou deux journées dans le mois, vous aurez énormément de mal à leur dire que ça ne va pas. Car tout de suite, vous aurez la petite phrase "Ben, qu'est ce qu'il se passe Chérie, qu'est ce qu'on a fait de mal ? Je pensais que tout allait bien entre nous ? Après tout ce qu'on a fait pour toi !" Et là, vous serez coincée.

Ce N°7 s'adresse aussi aux assmats qui seraient tentées de signer avec des gens faisant parti de leur famille, ou des amies, des voisins qu'on connait bien ... Faut éviter d'ête trop familiers avec les employeurs. ça n'est jamais sain une telle relation.

ENTRETIEN N°8 : les parents sans-gêne.

Ils arrivent chez vous, décontractés, et se permettent de regarder quels livres sont rangés dans votre bibliothèque... ou vont directement dans votre cuisine prétextant qu'il est l'heure du biberon pour ouvrir vos placards ... ou lors de la visite des lieux, quand ils arrivent dans la future chambre de leur enfant et s'asseoit sur le lit de votre enfant, vérifiant au passage les livres qui sont posés sur sa table de nuit ...

Vous n'avez pas l'impression qu'on viole votre intimité ? C'est gênant, et à chaque instant, il faudra veiller à ne pas se laisser envahir. Car chaque soir, il faudra faire attention à ce qu'on dit, car tout le quartier sera au courant ensuite ... faire attention à leurs gestes, car ils auront vite fait d'ouvrir une porte ou de regarder dans le sac des autres enfants en accueil ...

Ces gens ne sont généralement pas mal-intentionnés. non, ils sont pires : c'est dans leur nature. Quoi qu'on fasse pour leur faire comprendre de respecter les limites, ça leur passera par dessus la tête. Et ils se demanderont pourquoi vous êtes constamment sur la défensive. Ces gens sont comme ça avec tout le monde, on ne peut rien y faire. Et soit on assume, soit on se bat constamment. Et dans notre métier, il faut savoir faire respecter notre intimité, mais aussi l'intimité des autres enfants ... Faudra toujours être sur ses gardes pour ne rien révéler, ou montrer. C'est usant à la longue.

ENTRETIEN N°9 : les parents qui ont déjà employé d'autres assistantes maternelles avant vous.

Alors là, faut être très méfiant. S'il s'agit d'un déménagement, on peut comprendre. Mais faut encore pouvoir le vérifier. Mais si l'enfant a 1 an et qu'on vous avoue que vous serez la 3e Nounou du petit, faut se poser des questions. ça cache certainement des problèmes, et de gros problèmes. Déjà, ça veut dire que la maman n'est jamais contente (à moins qu'elle n'ait vraiment pas de chances !!), ou que l'enfant est tellement difficile qu'il se fait renvoyer systématiquement après quelques mois d'accueil, ça n'est pas normal.Fuyez ce genre de contrat.

ENTRETIEN N°10 : Les parents pressés

L'entretien ne dure qu'une demi-heure. Les parents sont d'accord sur tout, et sont prêts à signer sur le champ votre contrat.

Ou alors, les parents sont dans l'urgence, et vous demande de commencer l'accueil du petit dans 2 jours, sans adaptation ni rien.

Fuyez également ce genre de contrat. Un enfant n'est pas un paquet de lessive qu'on dépose chez n'importe qui. Même si vous savez que vous êtes une bonne assistante maternelle et que vous saurez mettre à l'aise le petit, vous avez face à vous des parents qui s'en fichent et de vous, et surtout du petit. Vous risquez d'avoir de gros ennuis, car le contrat sera vite conclu, et forcément mal conclu, et il y a de fortes chances pour qu'on vous jette au bout de quelques semaines ou mois comme une malpropre sans rien avoir respecté du contrat.

ENTRETIEN N°11 : la maman dépressive

Son mari est parti, elle se retrouve maman célibataire, elle a du mal à joindre les deux bouts ... Finalement, vous passez l'entretien à la réconforter qu'à parler de l'enfant. Et pour ne pas lui faire de peine, vous signez le contrat ...

Hop hop hop ! Vous allez où comme ça ? Vous n'êtes pas assistante sociale !! Vous êtes assistante maternelle. Et rien ne prouve que ce qu'elle dit est vrai. Et puis ce ne sont pas vos affaires.

Elle a besoin d'une assistante maternelle ou pas ? C'est tout ce qu'il y a à savoir.

Sinon, vous risquez de voir débarquer une maman chaque soir qui s'incrustera pendant de longues minutes pour fuir son domicile, et vous aurez toutes les peines du monde à la mettre dehors et à vous faire entendre financièrement. Dirigez la vers les services compétents. Chacun sa place.

ENTRETIEN N°12 : les parents envieux

Les parents font le tour de votre maison, et ne font que des compliments sur ce que vous possédez, ou sur le fait que vos enfants sont vraiment bien habillés. Parfois même, on osera un "ben dis donc, qu'est ce qu'il fait comme trafvail votre mari ?" Méfiez-vous, on pourrait prétexter que vous gagnez trop bien votre vie pour vouloir baisser vos tarifs ...

Avec ce genre de parents, ne racontez jamais rien sur vous. Ne leur dites pas que vous avez changez de voiture, ou que vous partez en vacances, ou que vous changez votre cuisine ou autre ... Ce serait un prétexte pour vous refuser une augmentation de salaire, ou de vos frais d'entretien, ou de négocier pour ne pas vous payer les repas que vous prépareriez à leur enfant.

Ces gens-là ont souvent tendance à vous rabaisser pour se valoriser eux-mêmes. Ils établiront des comparaisons entre les enfants et se permettront de faire des réflexions désobligeantes à voix haute.

ENTRETIEN N°13 : les parents qui sont d'accords sur tout.

Les parents arrivent et ne vous posent aucune question. Ils vous laissent parler, sans vraiment vous écouter, et on se demande même s'ils écoutent ce qu'on raconte. Et quand on leur demande si ça leur va, ils vous répondent que oui, et vous demandent quand on commence à travailler ensemnle.

C'est pas une peu trop simple à votre goût ? Méfiez-vous aussi. Des parents qui n'ont aucune question à poser, c'est souvent parce que de toute façon, c'est eux qui décideront et se ficheront complètement du contrat signé, et là, c'est la super galère à venir, car c'est le genre de parents qui même avec des textes de loi sous le nez, s'ils ont décidé de ne pas vous compter d'heures supplémentaires, ils ne vous en payeront pas. Et vous aurez beau les menacer, ça ne changera rien. Et là, on est bien démuni parfois face à ce genre de personnes, surtout si on débute et qu'on n'ose pas intervenir dès que ça ne va pas.

CONCLUSION : Après avoir lu ces portraits-types, vous vous dites certainement en fin d'article qu'il n'y a aucun parent acceptable et qu'on a peu de chances de rencontrer des gens "normaux".
Il ne faut évidemment pas avoir ce genre de raisonnement.
On vous donne là, les pistes qui vous permettront de vous ouvrir les yeux plus facilement sur les gens qui viendront à votre domicile. Souvent quand on débute, on ne se rend pas compte. Et quand le contrat se passe mal, on se dit souvent qu'on aurait dû s'en douter dès l'entretien, car forcément il y avait des signes avant-coureurs, mais on n'y avait pas prêter attention, ou alors on s'était persuadée que ça passerait quand même.

Mais sachez tout de même que parfois, on a affaire lors des entretiens à ces portraits-types, et qu'on arrive à dominer la situation quand même en cours de route. Personne n'est fabriquée à partir du même moule. Et selon les caractères et personnalités de chacun, on peut plus ou moins s'adapter à la situation.

Ce qu'on vous explique là, ce sont les portraits des parents-employeurs qui nous perturbent régulièrement et qui représentent des risques à court ou moyen terme. Ce sujet a été créé en fonction de ce qu'on peut régulièrement lire sur les forums. Et on espère sincèrement que vous saurez repérer les problèmes avant qu'ils n'arrivent. Car souvent, c'est après coup, quand il est trop tard pour faire machine arrière qu'on comprend notre erreur. Parfois, il n'y a rien à faire. Il y a des situations qui de toute façon dégénèreront. Mais dans la plupart des cas, on peut rattraper le coup. Il suffit juste de savoir à qui on a affaire pour trouver une solution plus rapide et plus efficace.

Pour terminer, on peut dresser le portrait du parent idéal. Mais comme le parfait n'existe pas, faudra se faire une raison.

ENTRETIEN N°14 : les parents parfaits

Ces parents s'y prennent à l'avance pour rencontrer l'assistante maternelle. Ils sont présentables, l'enfant est calme et souriant. Ils vous écoutent parler et vous expliquent calmement comment ça se passe chez eux. Ils ne comprennent rien au contrat, mais ont fait l'effort de se renseigner, et acceptent bien volontiers qu'on leur explique encore une fois les choses. Ils ne s'inscrustent pas quand on leur fait visiter la maison, et ils sont plutôt gênés de pénétrer dans l'intimité d'autrui qu'ils ne connaissent même pas. Ils respectent votre intimité et votre façon de vivre sans vous juger, ne s'intéressant qu'à votre façon de travailler. Ils posent des questions, pour se faire leur propre opinion, sans juger ouvertement ou imposer quoique ce soit. Ils nous rencontrent plusieurs fois pour nous poser les questions restées en suspends, et pour rédiger le contrat petit à petit, pour qu'il corresponde aux besoins de chacun. Ils comprennent quel est notre métier, car ils se sont renseignés sur la question et savent qu'on exerce un travail qui n'est pas toujours facile au quotidien ...

En parlant de ça ... Et les parents, quel genre d'opinion peuvent ils avoir sur nous ? Existe-t-il une nounou parfaite ? Je vous invite à venir consulter ce même sujet dans l'espace Parents à partir du mois de septembre. Vous verrez que ça ne sera pas triste non plus !

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"Quoi que vous fassiez, ne vous justifiez pas : vos amis n'en ont pas besoin, et vos ennemis ne vous croiront pas"
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